vendredi 29 mars 2024

Saint-Etienne du Rouvray

Dernières modifications le 28 juillet 2016·17 minutes de lecture

Lorsque l’information de l’attaque de l’église est tombé, j’ai immédiatement senti qu’il se passait quelque chose d’énorme. Jusque là, la terreur avait choisi de s’attaquer aux symboles de la France moderne: sa presse satirique, la vie nocturne de sa jeunesse parisienne, ses familles en vacances sur la cote d’azur, sa fête nationale. Cette fois, rien de tout cela. Une simple et modeste église d’une ville tranquille de province, un mardi matin. Un lieu improbable à un instant improbable. En tous les cas, pas du tout un symbole de la France arrogante. Apparemment aucun lien. Pourtant, il y a bel et bien une intelligence au commande et tout cela va bien au delà de simples bouffées délirantes de psychopathes. Nous sommes au beau milieu d’une guerre spirituelle, au plan métaphysique. La guerre de Gog et Magog. Le terrorisme n’est qu’un outil. L’enjeu n’est pas la destruction des corps, l’accession au pouvoir, ou l’imposition d’une idéologie, mais la destruction des âmes. Difficile, en tant que croyant, de nier cette évidence: nous sommes arrivés à un moment de bascule de l’histoire de l’humanité. Pour parvenir à articuler ces crimes entre eux, il faut accepter de réaliser que cela me concerne aussi personnellement. Laissez-moi vous exposer le déroulé selon mon point de vue.

Une modeste église au milieu des pavillons.

Cette année a commencé avec un grand camion blanc. Un grand camion blanc qui m’accompagne quasi quotidiennement. Un grand camion blanc pour faire le bien. Et le bien, le Shaytan, il n’aime pas ça. Ce camion blanc a été aussi le point de départ d’une épreuve pour moi. Une épreuve immense. Ponctuellement, je faisais mention de ce camion ici-même. Le Shaytan, lui, il le voyait tous les jours sous ses yeux.
Après les divers attentats, la France en état d’urgence permanent, était traumatisée. La tension est parfois palpable et les mosquées sont le lieu de focalisation de l’attention. Il est évident qu’elles sont étroitement surveillées. Et j’allais de l’une à l’autre avec le grand camion blanc. Innocemment. Sans me préoccuper de ce qui pouvait bien se passer dans l’ombre. Et c’est ainsi que l’on vit le mieux.

Ce jeudi 14 après-midi, je rentrais avec mon camion chez moi. Le quartier est toujours saturé de voiture. Fatigué, je cherchais à me garer le plus proche possible. Il y a un petit bout de rue en forte pente dans lequel on peut se garer entre les arbres. Je fais mon créneau. Crash! Voilà que ma lunette arrière vient d’être éclatée par un morceau de bois en hauteur qui soutient un arbre. Avec la fatigue et la surprise, je m’énerve immédiatement. Je suis écœuré. Je repasse la première violemment. Je repars me garer ailleurs. Je n’ai qu’une envie, rentrer chez moi, abandonner ce maudit camion à son triste sort, plonger sous une couette et ne plus entendre parler de quoi que ce soit. Bien sur, personne n’a bougé et me voilà à refaire un tour dans la rue avec tous ces bouts de verre qui continuent à tomber à l’arrière. Je m’en veux terriblement. Encore une galère. Et puis d’un coup, de colère, il me prend l’envie d’aller percuter le camion contre un mur. Qu’on en finisse, une bonne fois pour toute! J’accélère dans ma toute petite rue, histoire de faire rugir le gros diesel et de passer mes nerfs. Non, je ne vais pas empirer les choses. Je finis par me calmer et laisser le camion dans un coin. Et puis les heures défilent devant mon ordinateur. Aucune envie de retourner le voir. Pourtant, il allait bien falloir s’en occuper à un moment donné.

Alors, quand cette funeste nuit du 14 Juillet est arrivé et que je lisais et voyais ces images d’un grand camion blanc qui avait semé la mort, un grand camion blanc œuvrant pour Satan, j’ai compris que ce dernier avait entrepris de me détruire psychologiquement. Je pouvais constater par quelle brèche, le Shaytan s’était engouffré en moi l’espace de quelques secondes, quelques heures auparavant et réaliser le lien entre les deux camions blancs. Constatant les dégâts provoqués dans les esprits sur internet, et l’ambiance des discussions, un seul choix s’imposait: le silence. D’ailleurs, si j’avais osé une remarque, cela aurait pu être pris pour de l’égocentrisme, pour un délire paranoïaque, ou que sais-je. Visé personnellement par Satan au travers de cet attentat? Les gens n’auraient même pas pris la peine de commenter.

Quelques jours sont passés. Et puis le mardi suivant, le 19, nous sommes allé faire une ramasse au supermarché, comme d’habitude. Au moment de repartir, l’un de nous découvrait une feuille (couteau) de boucher posé dans un des bacs de fleurs de l’ère de chargement, juste à coté du camion. Drôle d’endroit pour un si impressionnant objet. Alors que nous nous éloignions, nous avons pris le parti d’en rire, étant donné le contexte actuel, et d’imaginer la rubrique fait divers du lendemain. Quelques temps plus tard, en rentrant chez moi, j’apprenais la nouvelle: un homme avait attaqué à l’arme blanche une famille dans un village vacances. Aucun lien avec le djihadisme. Un coup de folie. Une histoire qui ne fera pas grand bruit, mais qui, dans le contexte actuel, s’inscrit dans une sorte de fuite en avant de l’esprit malin. Et qui ne peut se comprendre qu’en ayant connaissance que l’attaque dans le sud de la France et la découverte du couteau dans le bac de fleurs était quasi au même moment. Encore une fois, je choisis le silence. Il n’y avait rien à dire. Mais j’étais bien secoué psychologiquement, à fleur de peau. Prêt pour l’assaut final du malin.

Nous voilà le 26. Eh oui, le 26. Pas un nombre comme les autres. C’est un nombre qui me colle à la peau, un nombre qui définit mon identité, mon destin. C’est ce jour là, que le Shaytan a choisi pour parachever son œuvre. L’information tombe. Une attaque dans une église. Saint-Etienne du Rouvray. Bien sur, à la majorité d’entre vous, ce prénom n’évoque rien. Ce n’est pas mon cas. Il se trouve qu’Etienne est la traduction française du prénom Stéphane, prénom grec, Stephanos.

Malik Petitjean fréquentait la mosquée Yahya (Jean) de Saint-Etienne

C’est donc bien sous le patronyme Stephanos, en grec dans le texte, que l’on nous raconte l’histoire du premier martyr chrétien dans les Actes des Apôtres. (Etienne et Stéphane sont tous deux fêtés le 26 Décembre). Je n’avais pas envie de le prendre personnellement. Et puis j’appris que la victime s’appelle le père Jacques. Mon propre père s’appelle Jacques. Ainsi c’est aussi mon troisième prénom. Mais je n’avais toujours pas envie de le prendre personnellement. Plutôt que de me désespérer en lisant les innombrables fils de commentaires où se déchainait la haine, je me suis plutôt tourné vers l’étymologie comme à mon habitude. Le rouvre est une espèce de chêne. Une rouvraie est donc une forêt composée de ce type de chêne. Ouf! Cela ne signifiait rien. Du moins, à ce moment là. Je refermais vite la page et passait à autre chose.

Et puis les médias ont choisi de livrer les noms des djihadistes. L’un d’eux s’appelle Abdel Malik. Il faut savoir que certains musulmans n’acceptent pas le prénom Malik pour un converti. Ils m’appellent donc Abdel Malik. Je ne me formalise pas. Je suis d’ailleurs appelé quasi quotidiennement par ce prénom. Selon les informations transmises par la presse internet, c’est un gamin d’à peine 20 ans, qui fréquentait la mosquée depuis peu de temps. Il paraissait gentil, publiquement montrait de l’hostilité à l’encontre des groupes djihadistes et œuvrait dans une association caritative (voir notes). A moins d’imaginer qu’il a été pris d’une bouffée délirante soudaine, la vidéo où il prête allégeance au prétendu calife juste avant de passer à l’acte, montre qu’en réalité, il cachait bien son jeu. Aujourd’hui, si je devais basculer dans cette direction, c’est certainement la description que l’on ferait de moi: gentil et opposé aux djihadistes. Il faut bien comprendre que le Shaytan emploie toute son énergie pour brouiller les esprits par la suggestion. Et si il ne peut pas le faire directement par le was-was (dans l’oreille), il va faire pression en usant d’un intermédiaire. Nous pouvons juger de son incroyable efficacité par l’effet “coup de folie” inexpliqué apparent. Pour conclure sur ce chapitre, il est essentiel de saisir que ma théologie est extrêmement proche de celle développée par les éditions Nawa (lire cet article). Tout est sur le fil. Sur un doute, un cœur malade peut basculer à tout moment. Il est évident que lorsque l’on se pose de véritables questions eschatologiques, on en vient à envisager toutes les possibilités. Y compris celle de cette forme de combat. Surtout dans la mesure où le combat est omniprésent durant les révélations de la Torah et du Coran. Il est clair que le refus de prendre les armes ne peut pas être la conséquence d’un manque de courage face à l’affrontement physique car cela signifierait l’hypocrisie, mais bien motivée par une conviction profonde de suivre le chemin droit. Encore une fois, l’intelligence, l’érudition, l’omniprésence des textes n’ont aucune importance. C’est le cœur qui s’exprime. Voilà pourquoi il est impossible de convaincre qui que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Si aucun recruteur ne pourra persuader quelqu’un qui ne le désire pas profondément, à l’inverse, il sera impossible à quiconque de retenir qui que ce soit. Et ce, quelque soit le degré de proximité entre les deux personnes. Il n’y a donc pas lieu de s’attrister ou de se réjouir. Les choses sont comme elles doivent être. C’est ainsi.
Il est donc aisé de comprendre tout l’enjeu de la pression qu’exerce le Shaytan sur moi, de par la portée théologique de mes écrits. Que l’on en accepte les conclusions ou non.

« C’est difficile à croire. Il était contre (nom de groupe djhd) », il n’était pas radical du tout », glisse Hakim, 17 ans, qui se présente comme un ami de Petitjean.

En tous les cas, il m’est difficile de nier l’évidence: l’étau se resserre pour quelqu’un qui fonctionne comme moi avec les signes donnés par l’étymologie. Pas besoin d’une grande imagination en l’occurrence. Étienne, Jacques, Malik. Ajoutons à cela le nom du père: Hamel. En français, le nom vient de hameau. Mais si l’on cherche en arabe la racine Ha, mim, lam, cela donne: grossesse/portage/fardeau/conception, tout un vocabulaire en lien avec l’enfantement et puis surtout hammal peut signifier agneau. Quant à Abdel Malik, son nom de famille est Petitjean, comme les quenelles. Nous voilà servis! Le Shaytan parait avoir réussi un coup de maitre. Les communautés musulmanes et chrétiennes sont sous le choc. Tout parait fini.

Mais qui est le maitre du jour du jugement? C’est Dieu. Et Lui seul. Personne ne peut entraver son plan. Pas même le Shaytan malgré toute son intelligence et sa pugnacité. Mais parce qu’il ne peut pas s’attaquer directement à Dieu, il n’a pas d’autre choix que de s’attaquer aux maillons faibles. Dont je fais parti.

Il n’y a qu’une seule chose à faire en pareil cas pour trouver une issue: se tourner vers Dieu. J’ai bien compris que le Shaytan abat ses dernières cartouches. Il est aux abois. Mais son orgueil le pousse à penser qu’il a partie gagnée. Alors j’ai lu. J’ai lu l’histoire de Stephanos, le premier martyr chrétien.

Tout d’abord, et le détail est d’importance, stephanos est le mot utilisé dans les évangiles rédigés en grec, pour la couronne d’épine, le symbole de la royauté messianique née de la douleur. Stéphane signifie couronné. Le premier martyr a le même nom que le symbole du royaume céleste. Voilà un signe fort adressé au monde. Et qui, curieusement, traduit en français ou en une autre langue, est totalement escamoté.
Stephanos apparaît dans Acte 6. Il est nommé diacre par les Apôtres. Rapidement, de fausses accusations sont portées contre lui et il est mené vers le Sanhédrin pour y être jugé. Il fait un brillant exposé dans Acte 7, racontant toute l’histoire de la Révélation pour montrer que le Messie attendu vient d’être tué. L’affaire est entendue: il sera lapidé. Les Actes mentionnent la présence de Saul (Paul) parmi la foule. Il ne joue donc aucun rôle dans l’église. Il en est encore un farouche ennemi.

C’est ce dernier point qui est primordial à comprendre. Le christianisme n’existe pas encore à ce moment là. On ne peut même pas parler de chrétiens. Le schisme n’est véritablement officialisé par les autorités rabbiniques que vers 90 avec la Birkat haminim. Stephanos est juif. Et c’est en tant que juif, par un tribunal juif, qu’il est condamné pour hérésie. Les Actes sont considérés rédigés avant le schisme, vers 80 – 90. C’est donc bien un auteur juif, dans le contexte d’un mouvement réformiste à l’intérieur du judaïsme, dont le livre fondateur est la Torah puisque les évangiles n’ont, à ce moment là, pas l’importance actuelle, qui écrit. Stephanos, lorsqu’il résume l’histoire d’Israël, le fait donc sous le prisme juif.

Ensuite, il est important de noter que le christianisme a placé Jérusalem au centre de son culte et n’a jamais remis en cause la légitimité de cette ville au sein de la querelle théologique entre Juifs et Samaritains. Ces derniers sont considérés comme apostats. De nos jours, dans certaines branches du christianisme, existent des mouvements messianiques qui prônent la reconstruction du Temple. Il n’existe donc pas, et il n’y aurait aucune raison du contraire, d’écrit chrétien qui puisse discréditer la légitimité du Temple de Jérusalem, la sacralité de la ville, ni l’emplacement d’aucun lieu clef de la Bible comme le tombeau des Patriarches à Hébron.

L’histoire que Stephanos nous raconte dans Acte 7 s’étale sur des milliers d’années. Il y a fort à parier que tous les exégètes, qu’ils soient chrétiens ou juifs, ne prêtent pas grand cas de ce résumé. Ils ont tort. Car, si en effet, il s’agit là de la version officielle juive et que nous n’y apprenons rien de nouveau, il y a un détail, un tout petit détail, auquel personne ne fait attention depuis presque 2000 ans. Une simple phrase, en apparence anodine. Une simple phrase en plein milieu de l’histoire de son peuple telle qu’elle est rapportée dans Genèse. Cette phrase la-voici:

Ac 7.15 Jacob descendit en Égypte, où il mourut, ainsi que nos pères; 7.16 et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu’Abraham avait acheté, à prix d’argent, des fils d’Hémor, père de Sichem.

Et ce sépulcre est indissociable, dans Genèse, des chênes de Mamré (lire l’article wiki en lien sur le fameux chêne sacré), en assemblant ces passages:

13.18 Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d'Hébron. Et il bâtit là un autel à l'Éternel.

 

23.9 de me céder la caverne de Macpéla, qui lui appartient, à l'extrémité de son champ, de me la céder contre sa valeur en argent, afin qu'elle me serve de possession sépulcrale au milieu de vous

23.17 Le champ d'Ephron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour,

 

49.29 Puis il (Jacob) leur donna cet ordre: Je vais être recueilli auprès de mon peuple; enterrez-moi avec mes pères, dans la caverne qui est au champ d'Éphron, le Héthien, 49.30 dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, dans le pays de Canaan. C'est le champ qu'Abraham a acheté d'Éphron, le Héthien, comme propriété sépulcrale. 49.31 Là on a enterré Abraham et Sara, sa femme; là on a enterré Isaac et Rebecca, sa femme; et là j'ai enterré Léa.

Des chênes, comme dans une rouvraie.
Tout s’éclaire à présent. Je comprends le lien entre Étienne et la forêt de chênes contenu dans le nom du lieu de l’attaque. Nom uniquement choisi pour sa première partie par le Shaytan et pour la présence du converti oeuvrant dans le caritatif, Malik, et du père Jacques Hamel.

L’analyse des occurrences des mot Mamré et Moré a été menée dans cet article « Moré ». Je démontre qu’il s’agit du même endroit. Je vais ici pouvoir parachever ce travail, et être en mesure de corriger définitivement les versets concernés par les modifications. Tout d’abord, voici le verset d’où provient ce qui est cité par Etienne:

33.18 A son retour de Paddan Aram, Jacob arriva heureusement à la ville de Sichem, dans le pays de Canaan, et il campa devant la ville. 33.19 Il acheta la portion du champ où il avait dressé sa tente, des fils d'Hamor, père de Sichem, pour cent kesita. 33.20 Et là, il éleva un autel, qu'il appela El Élohé Israël.

Nous constatons qu’il ne s’agit non pas d’Abraham mais de Jacob, paix sur eux. Etienne a apparemment confondu les deux champs. Tout d’abord le champ acheté par Jacob en 33.18 ne réapparaît pas dans l’histoire. Ainsi, il semble l’avoir acheté sans raison. Il faut bien garder à l’esprit que les Patriarches sont avant tout des nomades et que la Bible fourmille des noms des lieux où ils ont séjourné. Ce n’est donc pas pour y vivre qu’Abraham acquiert un terrain, mais pour donner un lieu de repos unique à la famille. Il n’y a donc pas de raison que Jacob ait acheté un terrain dans une autre région. Comme, à ce moment là de l’histoire Abraham et Sara sont mort et enterrés, c’est donc bien le premier terrain de Makpela, chapitre 23, qui fixe le lieu. Les mentions d’Hébron dans les versets Genèse 13 : 18 Genèse 23 : 19 Genèse 35 : 27 sont des ajouts tardifs, surement des notes incorporées abusivement au texte.

La secte dissidente juive des disciples de Jésus, fils de Marie, paraissant reprendre en résumé toutes les informations qui étaient alors contenues dans la Torah, nous indiquent au travers du récit des Actes des Apôtres, que le Tombeau des Patriarches n’était pas à Hébron. Il n’a jamais été à Hébron. Les rédacteurs des Actes n’avaient aucune raison de mentir, et ils n’ont pas pu se tromper en rédigeant. Il s’agit bien des paroles de Stephanos, s’opposant sur ce seul point de détail à la Torah que nous connaissons. Une confusion inspirée par Dieu. En ce sens, qu’Il a pu insufflé l’idée que la caverne est effectivement à Sichem et que les précisions sur les vendeurs ont été simplement prononcées par réflexe mnémotechnique.
Lors de sa première venue, le Messie “dévoilait” la vraie nature de Jérusalem. Ville que ne mentionne pas Etienne dans son résumé, bien qu’il raconte la construction de la maison de Dieu par Salomon, paix sur lui (Ac 7-47).

Ce tombeau était donc en réalité près de Sichem et du mont Sinaï. Là où Abraham, paix sur lui, a failli sacrifier son fils. Là où Moïse, paix sur lui, a eu la révélation de la Torah. Là où les enfants d’Israël ont passé Alliance avec Dieu. Là où Salomon, paix sur lui, a bâti le Temple à la gloire de l’Éternel et que les Architectes ont toujours jalousé.
Un seul et même endroit: à Sichem (qui est Naplouse), la seule et unique ville sainte des enfants d’Israël.

Adieu Jérusalem.
La ouqsimou bi hadha al balad: Je me désavoue de cette cité.

Le Shaytan, aveuglé par sa haine, n’a pas admis que c’est Dieu qui a le fin mot de l’histoire. Dans sa folie à mon encontre, il m’a tout simplement livré une pièce essentielle à son insu, détruisant le mensonge qu’il avait si bien inspiré aux hommes et qui avait été préservé jusqu’à présent.

Allah est grand.

Notes:
Les chênes de Moré, Mamré, Mara, Moriah dans la Bible. Article essentiel pour comprendre celui-ci.

Article de journal internet: Malik Petitjean, un profil atypique

L’un des terroristes avait aidé les démunis: «Avec lui, on est allé dans un camp de Roms, on a réconforté des alcooliques, des drogués, des gens qui sont dans la rue, qu’ils soient athées ou de n’importe quelle religion. Malik y était très sensible. Il en pleurait même parfois.»