vendredi 29 mars 2024

181

Dernières modifications le 15 décembre 2017·5 minutes de lecture

Il y a de cela 6 ans exactement, en Décembre 2011, ma curiosité s’éveillait au sens des prénoms alors que ma foi se ravivait. Cela a commencé par mes propres nom et prénom pour commencer. Ensuite, cela devint une sorte de jeu de piste. Il faut dire que je n’avais pas grand chose à quoi me raccrocher dans les tout premiers débuts. Avec le temps et les connaissances, j’ai peu à peu accordé moins d’importance à ces choses. Bien évidemment, je ne les renie pas et quand, alors que je viens de comprendre quelque chose d’essentiel et qu’une jeune femme et un ami à elle se présente sous les prénoms de Victoire et Dominique (relatif au Seigneur), je prends cela comme une confirmation éclatante. Mais je vais tâcher de ne pas prendre cela comme une base de raisonnement. Or, si le sens des mots peut prêter à interprétation, les nombres, quant à eux, laissent peu de place à l’ambiguïté. Les nombres sont égaux ou pas.

Tout a commencé en 2014. J’avais acheté un minibus pour acquérir de l’autonomie. A vrai dire, je n’avais jamais accordé d’importance au 553. Je partais à son volant pour des escapades en France et régulièrement, du jeudi après-midi au vendredi soir, je stationnais près d’une mosquée de région parisienne. C’est à dire durant le temps de jumu’ah. Et puis un jour, un ami me dit: “Te connaissant, je suis sur que tu as cherché à savoir ce que voulait dire 553.” Je lui répondais par la négative et il se mit à faire des propositions plus par jeu qu’autre chose. Ce n’est que quelques temps plus tard, en parcourant le Coran, que je fus attiré par le numéro des pages. Je me rendais à la page 553, et je constatais que celle-ci était le début de la sourate al jumu’ah. Gloire à Dieu. Que dire d’autre?

Je n’avais publié cette photo que très longtemps après, au moment où je me séparais de ce minibus. Une anecdote comme une autre, qui n’a pas de conséquence et qui n’a pas d’autre prétention que de faire sourire les croyants.

 

Ensuite, en janvier 2016, est arrivé le Mercedes. Il n’y a pas de page 851. Je me suis dit que s’il existait quelque chose, je le découvrirai en temps et en heure. C’est en publiant un article sur l’esclavage puis en revoyant le numéro sur la plaque, que je me rappelais l’un des versets que j’avais mis en gras dans cet article quelques jours plus tôt. Il est vrai que j’aurais pu lier le verset 8.51 et le 851 plus tôt. Cela ne signifie pas grand chose dans l’absolu. En réalité, cela n’a pris de réel sens que lorsqu’au même moment, en lisant un article d’actualité sur le conflit israélo-palestinien, je tombais sur la description de la résolution 181 de l’ONU. 181 étant le numéro de plaque de mon minibus actuel. Ce n’est donc pas tant que chaque élément soit probant et déterminant à lui tout seul. Il s’agit d’un tout cohérent. Et cette cohérence est bien loin d’être de mon fait.


Je vais résumer la résolution 181. Il s’agit tout simplement du plan de partage de la terre à l’ouest du Jourdain. La partie en bordure de mer est donnée aux juifs. La partie en bordure du Jourdain et Gaza est donnée aux arabes. Jérusalem est déclarée zone neutre sous mandat international. Cela est simple et clair et ne nécessite aucune explication supplémentaire.

Plan de partage de la résolution 181 de 1947 refusé par la ligue arabe

Les représentants arabes palestiniens refusent de prendre part une fois de plus à des débats sur la question. Ils ne reconnaissent pas le droit aux Nations unies de trancher la question. Ils revendiquent la fin de l’immigration juive et l’indépendance de la Palestine en tant qu’État arabe tout en garantissant que la minorité juive sera protégée, du moins celle des descendants des Juifs établis avant le début de l’immigration sioniste. (...)
Les dirigeants arabes revendiquent l’ensemble du territoire et soutiennent que le partage constitue une violation du droit de la majorité des habitants de la Palestine.

Loin de moi l’envie de discuter géopolitique et de céder aux passions d’ici-bas. Pourtant , il est nécessaire de préciser quelques points. L’histoire nous enseigne que les dirigeants arabes ont refusé la résolution par refus d’un état juif. Les dirigeants israéliens ont apparemment accepté la proposition. Mais nous savons que ce n’était qu’un faux-semblant car ils avaient une autre perspective en tête. Les torts sont donc partagés. Il n’y a pas lieu de prendre parti pour les uns ou les autres sinon pour les peuples qui subissent les effets des décisions prises à leur insu. Doit-on se scandaliser de l’annonce du président américain? Je ne vois pas au nom de quoi.

La foi implique la justice et l’équité. Personne n’ayant de légitimité à réclamer quoi que ce soit au nom du Créateur, et surtout pas un bout de terre, c’est donc le droit pénal international qui doit s’appliquer au nom de la paix. Quiconque remet en cause ces principes, renie sa foi. Dieu maudit ceux qui sèment le désordre.

Je me dois de vous rappeler une fois de plus mon identité gadzarique: Love 26 Bo 194. 194 est le numéro de l’état de Palestine s’il venait à exister. 

Une dernière chose avant de vous quitter: à l’instant où j’écrivais les mots “au même moment” au milieu du 4ème paragraphe, à 15h35 très précisément, j’ai reçu une alerte sur mon portable de mon appli Bible. Il était écrit:

Stephan, changeons le monde ensemble.