fa-aṣbaḥū ẓāhirīn: et ils devinrent ẓāhirīn
Ceci est la fin de la sourate 61, verset 14. Il s’agit du groupe de ceux qui ont reconnu le Messie et l’ont suivi. Généralement traduit par « ils triomphèrent » (litt: devinrent triomphants/triomphateurs). Ce n’est pas complètement faux au sens spirituel, mais nous avons vu dans un article de 2022, qu’il était plus précis de traduire par « endosseurs ». Il s’agit ici d’endosser la responsabilité des écritures et donc de la Révélation, sa transmission, son enseignement.
https://www.stephanpain.com/2022/06/23/zaer/
Comme on peut le constater, cet article a été rédigé en juin 2022, dans une période sombre, mais antérieurement à un drame qui a choqué la France entière quelques mois plus tard. Ce n’est qu’aujourd’hui, vendredi 24 octobre 2025, que j’ai compris le sens de ce curieux mot za’er. Le h ( ه hā, heh ה) est la lettre finale de Yah et Allah, il représente le souffle divin à l’intérieur du Nom. Il fallait donc que le souffle pénètre za’er pour qu’il devienne zaher.
Le croyant doit s’attacher à la personne d’un ẓāhir, le singulier déduit de ẓāhirīn. Ce serait en réalité chercher l’attachement avec celui qui endosse la vérité divine et la responsabilité qui en découle, dont la main (les actions) et la langue (la parole) sont droites, et qui amène vers le trésor qu’est le Paradis.
Ironiquement, dans le soufisme, le zahir désigne l’aspect littéral de la religion, à l’opposé du batin, ce qui serait « caché ». Or, redonner son véritable sens au mot ẓāhirīn, c’est combattre l’excès de littéralisme. Dans d’autres situations, mes articles s’emploient à combattre l’excès d’ésotérisme. Le littéral et le spirituel (qui n’est donc pas le ghayb) se complémentent: aucun n’est supérieur à l’autre contrairement à ce qu’affirmeront certains afin de vous égarer dans leur ésotérisme dévoyé. Nous constaterons que bien souvent ces deux dérives sont étroitement liées. En Afrique du nord, le principe de s’attacher au ẓāhir a été dévoyé. Le mot a dérivé en zouhri. Les qualités spirituelles d’endossement de la vérité, de la droiture de la langue et de la main ont été perverties par des démons/pervers humains, ainsi que la nature du trésor.
Quant à la couleur des cheveux (dans l’enfance), des yeux, et le léger strabisme, je vous laisse en deviner la cause. Tout n’est pas symbolique dans cette description. Mais votre serviteur est peut-être dans une certaine forme de déni.
Ce que je viens d’expliquer sur le lien entre cet article et le drame, je l’avais établi dès que j’ai pris connaissance de ces pratiques de sorcellerie, c’est à dire il y a environ 3 ans. Il faut bien comprendre que depuis mon éveil à la foi à la fin de l’année 2011, j’ai du apprendre à interagir avec l’actualité. Il me fallait démêler les Signes des tentatives d’obstruction menées par les forces de l’invisible qui les singeaient. Je n’ai reçu aucun ordre de mission clair, ni de programme détaillé. J’ai du apprendre sur le tas, parfois dans la douleur. C’est donc en toute logique que j’ai commis beaucoup d’erreurs, notamment d’entrer dans le jeu de l’adversaire et réagissant et en interprétant ses anti-Signes. J’invite donc chacun à faire de même. Ne cherchez donc pas un sens à ce qu’il voudrait nous faire comprendre. Il n’y a rien à comprendre émanant du malin, sinon de déconstruire ses mensonges pour les éradiquer. Quand on voit l’absurdité du mythe d’inversion des zouhris, nous comprenons qu’il n’y a aucune intelligence là-dedans, mais juste de la haine. En réaction de la violence qui a déferlé sur le pays, une idée est née: « vous n’aurez pas ma haine ». Ce concept entre exactement en résonance avec la théologie récente. Constatons que je n’en suis pas l’inventeur, je ne fais que transcrire en commandements religieux verrouillés dans les écritures, ce que d’autres ont établi par leur courage dans des épreuves terribles. Toutefois, si la haine n’est pas le moteur, cela ne signifie pas pour autant qu’il faille se taire. Si les hommes qui se sont emparés des institutions prétendent moraliser le régime à coup de déclarations, c’est pour masquer leur corruption. Ils confondent une prétendue façade morale de l’État avec la pureté morale des âmes qui le servent. Certains diront qui s’en servent. Mais un régime ne devient pas juste par les discours de ceux qui le dirigent: il le devient lorsque les consciences qui l’habitent se soumettent réellement à Dieu, et non à leur propre image. Il est du devoir de nous tous, même si ils ont l’impression d’avoir une emprise physique ou financière sur nous par la contrainte, de montrer que nous ne leur sommes pas soumis spirituellement.
En langage plus direct : Quenelle!
Coraniquement parlant, il s’agit de ne pas avoir le coeur disposé au Taghout. C’est, selon moi, le véritable sens de la phrase chrétienne:
« Rendez à Dieu ce qui est à Dieu, et à l’empire ce qui est à l’empire. »
Au coeur de la foi
Dans un article récent, je redonnais son sens au verbe grec aphiémi, présent dans le Notre-Père. A présent, nous allons approfondir l’étude de cette prière fondatrice de la communauté chrétienne.
La première Venue consiste en un duo de prophète. Jean, paix sur lui, Yahya dans le Coran, est un prophète, mais aussi un Kohen, car fils unique de son père Zakaryah, paix sur lui, qui assiste à l’annonciation de la naissance par l’ange Gabriel, paix sur lui, alors qu’il officie à l’intérieur du Temple. Jean, de par sa naissance, est attaché à la Torah et au Temple. Si sa prédication au bord du Jourdain indique qu’il a inscrit sa prédication en rupture avec le Temple, nous devons aussi admettre son ancrage dans les écritures. Bien que le sujet soit passé sous silence, nous en trouvons un indice ici:
Lc 7.28 Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean.
Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
C’est dans ce cadre qu’il a enseigné des prières à ses disciples. Tout porte à croire que ce serait Jean, paix sur lui, qui serait à l’origine de la prière du Notre-Père. Le début de cette prière reprend le Kaddish:
Magnifié et sanctifié soit le Grand Nom.
Yitgaddal vèyitqaddash sh’meh rabba
dans le monde qu’il a créé selon sa volonté
Bè’alma di vèrah khir’outeh
et puisse-t-il établir son royaume
vèyamlikh malkhouteh
Qui nous rappelle:
Mt 6.9 (…) Que ton nom soit sanctifié;
6.10 que ton règne vienne;
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Une formule condensée est présente dans Lc, mais elle a la particularité de nous renseigner sur son origine:
Luc 11.1 Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a enseigné à ses disciples.
2 Il leur dit: Quand vous priez, dites: Père! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne.
Temporellement, ce passage se situe juste après le retour de campagne d’évangélisation des disciples.
10.17 Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom.
Nous comprenons que les disciples ont soumis les démons, non à l’aide des prières, mais par le nom du Messie, car il est un zahir. Le verset suivant avait été traité précédemment. https://www.stephanpain.com/2024/01/19/tombant-du-ciel/ En voici la traduction corrigée selon l’article:
Luc 10.18
Et il (le Messie) leur dit (à ses disciples): ils voyaient le Satan lorsque la foudre depuis le ciel tombe.
En étudiant de nouveau le contexte, on réalise que Jésus commente le retour de ses disciples dans la confrontation d’avec le démon. Ils ont appris à le discerner, donc à le voir de manière figurée. Comme l’envoi des disciples est décrit au début du chapitre 10, nous constatons la rapidité de leur retour qui s’apparente à la chute de la foudre. Dans cette compréhension, nous pouvons remettre « comme » à la place de « lorsque ». Il y a bien une notion de temps, mais il s’agirait plus d’un espace temporel dans lequel s’inscrit la vision, plutôt qu’un instantané. Cette compréhension est renforcée par ces versets:
10. 23 Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez
24 Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Est-ce que cela exclu une prophétie d’une vision du démon à venir par rapport à ce moment là comme il est avancé dans l’article? Pas forcément. Toujours est-il qu’il n’est pas question de l’adversaire tombant du ciel comme celui-ci l’a faussement soufflé afin de se préparer le terrain pour des mensonges ultérieurs.
Comme nous venons de le voir, l’instant d’après, ils demandent à recevoir une prière analogue à celle enseignée par Jean. Le Messie va alors leur enseigner une nouvelle prière, mais qui est une reformulation en l’esprit de la prière de Jean. Dans l’article cité, j’émettais l’hypothèse que ce pouvoir de soumission des démons étaient temporaires, lié à la période messianique.
10.19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire.
10.20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.
C’est le statut de zahirin, c’est à dire au plus proche de la Révélation, qui confère cette autorité sur les forces de l’invisible. Le temps faisant son oeuvre, la Parole est altérée dans son interprétation, des failles se créent face au démon. La communauté d’héritage est hétérogène en foi. Le combat contre les démons ne tolère pas les failles. Il est donc essentiel de mettre en place une technique de protection différente. Endossant leur responsabilité, et comprenant la problèmatique de l’aspect temporaire de la situation, ils prennent l’initiative de demander une prière à transmettre à la communauté en devenir. Comme l’on peut s’en douter, certains ont détourné ce principe et ont établi un pouvoir sur les démons étendus. Ils affirment donc encore de nos jours, possèder un charisme spécial qui leur permetterait de chasser les démons par eux-mêmes. A présent, tachons de recomposer la prière enseignée par Jean, paix sur lui, et également la forme initiale du Notre-Père. La partie introductive de glorification est donc identique au kaddish pour les deux prières. Nous allons nous tourner vers la fin de la partie invocation.
Cette partie de la prière de Jean, paix sur lui, se trouve dans le Psaume 19:
Ps 19:13 Qui connaît ses égarements? Pardonne-moi ceux que j’ignore.
19:14 Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux; Qu’ils ne dominent point sur moi!
Alors je serai intègre, innocent de la grande transgression.
Les orgueilleux sont zedim zêḏîm. Certaines traductions disent péchés d’orgueil, mais il s’agit bien de désigner des entités. Et si j’utilise ce terme, c’est à dessein. Le mot pour transgression est peša‘. Maintenant, nous allons opérer quelques transformations. La première, et la plus importante, est la mise au pluriel de l’invocation. Celui qui s’exprime dans le Psaume est David, paix sur lui. Il se présente comme serviteur de Dieu. Or, voici ce qui est dit de Salomon, paix sur lui, lorsque Dieu s’adresse à David:
2 Samuel 7:14 Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils.
Ce qui signifie que le oint du Seigneur est nommé le fils. Ce n’est pas spécifique à Jésus. Nous avons également:
4.22 Tu diras à Pharaon: Ainsi parle l’Éternel: Israël est mon fils, mon premier-né.
4.23 Je te dis: Laisse aller mon fils, pour qu’il me serve;
Ici, c’est le peuple d’Israël qui est désigné comme serviteur et comme fils. En mettant l’invocation au pluriel, le Messie fait parler l’Eglise d’une seule âme. Il s’agit de la faire entrer dans l’Alliance. Ainsi nous passons de « ton serviteur » à « Notre-Père » sans que cela entre en contradiction avec les écritures anciennes. La mention « ton serviteur » quitte l’invocation pour se placer en tête de la prière sous la forme Notre-Père. La partie concernant les orgueilleux est compressée et devient: Préserve-nous aussi de la domination des orgueilleux;
La fin du verset 14 devient: Alors nous serons innocents de la grande transgression. puis: Alors nous ne serons pas dans la transgression.
Inversons alors l’ordre des propositions:
Alors nous ne serons pas dans la transgression. Préserve-nous aussi de la domination des orgueilleux;
Les orgueilleux sont désignés par simplification par un terme plus générique: le mal. Le mot grec pour mal dans Mt 6.13 est ponērou, qui est d’avantage l’incarnation du mal plutôt que le mal de manière abstraite. La version finale devient:
Préserve-nous de la tentation/transgression, et délivre-nous du malin.
Or, la version finale en latin qui nous est parvenue se traduit de manière littérale ainsi:
ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin.
Ce qui signifie, soit une erreur de traduction, soit une correction théologique sur la nature du mal induit. La version utilisée dans les assemblées a été corrigée afin de ne pas laisser entendre que Dieu serait celui qui tente les hommes.
Poursuivons. Le verset
Ps 19:13 Qui connaît ses égarements? Purifies-moi de mes fautes les plus cachées.
a été éclairé par (en version corrigée par mes soins):
Laisse-nous nos offenses, comme nous laissons ceux qui nous ont offensés.
Laisser me semble être l’interprétation qui laisse le moins de place à l’ambiguité et la plus neutre. On pourra également utiliser remettre, mais en langage moderne il a une forte connotation en lien avec la dette d’argent. Purifier/nettoyer rend possible la confusion avec le Pardon. La traduction grecque (aphiémi) est correcte, c’est l’interprétation « pardonner » qui est incorrecte. La vulgate est postérieure à l’altération du dogme du pardon dans les évangiles. https://www.stephanpain.com/2025/09/05/pardonnez-moi-mais/
D’ailleurs, dans la Septante, qui est la traduction grecque de la Bible, le verb qui est traduit par « Purifies » ou dans certaines traductions par « pardonne » dans le verset Ps 19.13 est Kataros: Nettoyer (au sens propre ou figuré)/(faire) nettoyer, purger, purifier. Il n’est donc pas question de pardon. Cela confirme bien le véritable sens du passage sur les offenses du Notre-Père.
Nous en venons au pain. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un résumé de ces versets introduits par la description du déroulé d’une journée:
Ps 19:8 La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme; Le témoignage de l’Éternel est véritable, il rend sage l’ignorant.
9 Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux.
Le pain est la Parole revélée au travers des évangiles. C’est un pain spirituel.
Il ne reste alors plus qu’à conclure selon une formule qui reprend l’esprit de l’introduction:
Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire.
L’évangile lui-même, confirme que la gloire ne revient qu’au Père.
Remarquons que je reprends la deuxième personne du singulier pour le Notre-Père ici alors que je le prononce personnellement au pluriel. Si on se base sur le Psaume, il est bien question du singulier. Théologiquement les deux sont corrects. Mais l’utilisation du singulier est piégeux, car il a tendance à gommer la notion de transcendance chez les chrétiens. Cela se traduit par l’idée que Dieu serait une sorte d’ami à qui l’on peut se confier. Dans le doute, à moins d’avoir une proximité exceptionnelle avec le Créateur, je miserais d’avantage sur la voie de l’humilité. Maintenant, considérant que le Notre-Père est une prière d’assemblée, le singulier se justifie plus facilement.
A présent, nous allons revenir sur un mot en particulier, qui, nous l’avons vu, a posé problème: zedim. Pour les chrétiens modernes, il s’agit de demander à Dieu la protection contre le mal de manière absolue. Or, zedim signifie orgueilleux en hébreu. La solution nous est donnée par la dernière sourate du Coran:
114.1 Dis: « Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes.
2 Le Souverain des hommes,
3 Dieu des hommes,
4 contre le mal du mauvais conseiller, furtif,
5 qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,
6 qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain. »
Les orgueilleux sont des djinns et des humains. Cette précision est d’importance. Si l’évangile apporte une cohésion au groupe des croyants afin de faire front au mal générique, le Coran est un outil pour mener une bataille efficace et précise contre des ennemis identifiés et dont les mots ont un réel impact sur ces entités. Encore une fois, il ne s’agit pas de raconter n’importe quoi et de parler de l’invisible comme si on le connaissait. Mais ce n’est pas le sujet ici.
Retour au Sinaï
Cette connexion entre le Psaume 19 et le Notre-Père nous permet également de mettre la main sur le verbe traduit en grec par aphiémi: naqah. A l’impératif de l’invocation dans Ps 19.12 sous la forme naqqênî. (vu plus haut traduit par kateros)
Voici les différents sens usuel: acquitter du tout, tout à fait, être irréprochable, nettoyer, être nettoyé, couper
Une racine primitive ; être (ou rendre) propre (au sens propre ou figuré); par implication (dans un sens adverse) d’être nu, acquitter, être irréprochable, purifier, (être) innocenté, couper, être désolé, être libre, être (tenu) innocent, être quitter, être (laissé) impuni.
Ce verbe va nous emmener sur un verset fondateur d’un certain égarement et qui est traduit ainsi:
Ex 34.6 Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria: L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, 34.7 qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération!
Ce verset semble opposer les bénis et les maudits et évoquer une transmission au travers des générations. Nous avons ici le pilier fondateur du concept corrompu d’un peuple à part qui aurait été béni sur 1000 générations, et dont les ennemis devraient rendre compte à ce peuple sur 5 générations tout au long de l’histoire. Remettons ce verset en ordre. Il n’y a aucune opposition ici car le premier générations est une interpolation. Tout le sens du verset tient sur une expression construite sur le verbe naqah: wənaqqêh lō yənaqqeh. Elle est suivi par pōqêḏ que l’on pourrait traduire par considérant/en tenant compte (variation sur « être surveillant) d’après le contexte.
La traduction serait:
Ex 34.6 Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria: L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, 34.7 qui conserve son amour pour des milliers, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, et qui efface ou n’efface pas, considérant/selon (ce qu’est) l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération!
Dieu efface l’iniquité des pères potentielle. Si il n’y en a pas, il ne le fait pas. C’est la seule raison d’être de cette négation sinon de donner de la matière à ceux qui tordent les écritures. Mais l’humain étant ce qu’il est, pêcheur, il y a toujours quelque chose à effacer. Il s’agit ici d’effacer le péché des pères qui pourrait porter atteinte à l’honneur des enfants. Le poids du péché n’est pas transmissible, au contraire de la traduction usuelle. Ce processus couvre jusqu’à la 4ème génération puisqu’ensuite le temps a fait son oeuvre.
Paix sur vous
Paix sur Lola.
Notes:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaddish
https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre_P%C3%A8re
https://biblehub.com/interlinear/psalms/19.htm
https://biblehub.com/hebrew/5352.htm
https://biblehub.com/hebrew/6485.htm
https://biblehub.com/hebrew/2086.htm
https://theotex.org/septuaginta/psaumes/psaumes_18.html