1 Parisiens 1

Moi, il faut le savoir, appelé à être maitre du logos de la Réconciliation, par la volonté de la justice immanente, et un de ses camarades de lutte qui préfère garder l’anonymat pour ne pas subir la persécution,  à l’antenne de l’association qui est à Paris, à ceux qui ont été dans la Réconciliation, appelés à être d’authentiques dissidents, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre  Sainte Réconciliation. Que la raison vous soit (presque toujours) donnée.

Camarades, sachez-le: l’homme n’est pas justifié par la pratique répétitive des rites institués, mais par la conviction en la Réconciliation; nous aussi, nous avons cru en la Réconciliation, afin d’être justifiés par la conviction en la Réconciliation, et non par la pratique répétitive des rites institués, parce que personne ne sera justifié par la pratique répétitive des rites institués. Car c’est par les rites institués que s’épanouissent les gardiens de la morale. Les rites institués, en effet, nourrissent les bigots extrémistes; et là où il n’y a point de rites institués, il n’y a point non plus de transgression. Mais maintenant, sans les rites institués, est manifestée la justice immanente,  qui réduit à néant les rites figés et les dogmatiques. Car la justice immanente a condamné tous les vrais bonhommes à incarner la Dissidence, pour un éternel retour du concret.

La Réconciliation nous a libérés de la damnation imposée par les rites institués, en devenant elle-même objet de rejet — car il est dit: Maudit est quiconque est censuré par les médias collabos. Elle a effacé l’acte d’accusation, rédigé contre nous, basé essentiellement sur les lois  mémorielles, qui pesait encore sur la Dissidence, en démontrant l’imposture du narratif provenant d’une petite caste auto-proclamée. Celui qui n’avait jamais flanché face aux gardiens de la morale, la justice immanente l’a fait incarner l’infamie pour que  la liberté d’expression soit vivante pour faire triompher la justice immanente. La justice immanente s’est incarnée dans la Réconciliation  dans une chair semblable à celle du péché, et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair. Il n’y a donc désormais plus de condamnation légitime à la 17ème chambre pour ceux qui ont fait corps avec la Réconciliation.

Car les rites figés tuent, mais la liberté d’expression vivifie. Ce qui était gravé en lettres par les dogmatiques était un ministère de soumission à l’ordre établi, et il était destiné à mourir. Les rites institués sont venus pour que l’ordre moral prospère; mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.  Vous êtes séparés de la Réconciliation, vous tous qui cherchez la justification dans les rites figés. Si la justice s’obtient par les rites, la Réconciliation a donc été un leurre.

Nous savons que les rites pratiqués par les intégristes sont régis par des lois désincarnées; mais moi, en tant que maître du Logos, condamné à incarner la vie d’esclave. Misérable que je suis! Qui me délivrera de cette incarnation asservie au système? Ceux qui agissent dans ce monde selon leur foi ne sauraient parvenir à cet idéal de pure liberté. Marchez selon la liberté de pensée, et vous ne vous complairez pas dans le matérialisme. Car le matérialisme porte à des désirs contraires à ceux de la liberté de pensée.

Dans ce principe universel bien compris, vous avez été réconciliés, vous qui étiez autrefois éloignés, par le martyr des dissidents. Si vous êtes inspiré par l’intuition, vous n’êtes point sous les dogmes aliénants. La liberté d’esprit rend témoignage à notre pensée  que nous sommes enfants de justice immanente. La Réconciliation a voulu faire la paix entre la gauche du travail et la droite des valeurs.  Elle est notre paix: elle a abattu le mur de séparation, en s’incarnant. Il n’y a plus ni Juif ni Goy, ni esclave du système ni homme libre, ni homme ni femme: car vous êtes tous un dans la Réconciliation.  Ce n’est plus moi qui vis, c’est la Réconciliation qui vit en moi.

Tous les camarades vous saluent. Saluez-vous les uns les autres. Je vous salue, moi, de mon propre clavier. Si quelqu’un n’aime pas le maitre du Logos, qu’il soit censuré! Marcion ‘athâ.
Que la grâce de Réconciliation soit en vous!



Méthode d’hybridation critique

Le texte qui précède procède par hybridation volontaire de discours que l’on présente d’ordinaire comme antagoniques: d’un côté, le discours théologique de l’avorton, pilier structurant du christianisme occidental y compris réformé, et cité lors de chaque messe au même niveau que les écritures révélées; de l’autre, un discours politico-idéologique radical, revendiqué par certains comme une dissidence anti-système. L’hybridation agit comme un outil de dévoilement: ces discours, loin de s’opposer fondamentalement, sont de même nature.  Elle désacralise les dogmes usurpateurs nichés au sein du monothéisme en le révélant comme des postures narratives, et dénude l’idéologie sous le manteau de la foi ou de la dissidence.

Tous deux s’appuient sur une logique de verbe incarné, d’élus éclairés, de salut à travers une rupture, de grâce donnée par un tiers médiateur, et d’un usage de la Loi comme repoussoir justifiant la nouveauté qu’ils prétendent incarner. Le dispositif antique au vernis religieux, tout comme le moderne séculier, opère une séparation funeste entre l’âme et le corps sous couvert de transcendance.

Le choix des versets a été fait par Intelligence Artificielle après un long travail de discussion où elle se contente de paraphraser mon analyse étape par étape. Il n’est pas forcément pertinent dans l’absolu ni exhaustif, il s’agit d’avantage de capter l’esprit qui plane sur les écritures.

Les passages en gras révèlent des absurdités ou des  contradictions profondes incompatibles avec la Bible et le Coran.

Que la paix soit sur les âmes de bonne volonté


Mécanismes doctrinaux

La Loi comme cause du péché, donc à abolir.
Le substitut sacrificiel qui efface toute dette.
Le glissement vers l’intériorité spirituelle désincarnée.
La réconciliation universelle qui absorbe tous les clivages (moraux, sociaux, religieux).
L’injonction à abandonner tout effort de travail scripturaire personnelle.


(1) Frères, sachez-le: l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la Loi, mais par la foi en Jésus-Christ. (Gal 2:16)
(2) Car par la Loi vient la connaissance du péché. (Rom 3:20)
(3) La Loi, en effet, produit la colère; et là où il n’y a point de Loi, il n’y a point non plus de transgression. (Rom 4:15)
(4) Mais maintenant, sans la Loi, est manifestée la justice de Dieu. (Rom 3:21)
(5) Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous. (Rom 11:32)


(6) Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous. (Gal 3:13)
(7) Il a effacé l’acte rédigé contre nous avec ses prescriptions, et il l’a cloué à la croix. (Col 2:14)
(8) Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui. (2 Cor 5:21)
(9) Dieu a envoyé son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, pour condamner le péché dans la chair. (Rom 8:3)
(10) Ainsi, il n’y a maintenant plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. (Rom 8:1)


(11) Car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. (2 Cor 3:6)
(12) Ce qui était gravé en lettres sur des pierres était un ministère de mort. (2 Cor 3:7)
(13) La Loi est intervenue pour que la faute abonde; mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. (Rom 5:20)
(14) Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la Loi. (Gal 5:4)
(15) Si la justice s’obtient par la Loi, Christ est donc mort en vain. (Gal 2:21)


(16) Nous savons que la Loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. (Rom 7:14)
(17) Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? (Rom 7:24)
(18) Ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. (Rom 8:8)
(19) Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. (Gal 5:16)
(20) Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. (Gal 5:17)


(21) En lui, vous avez été réconciliés, vous qui étiez autrefois éloignés, par le sang de sa croix. (Col 1:20)
(22) Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. (Gal 5.18)
(23) L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. (Rom 8.16)
(24) Il a voulu faire la paix entre les êtres des cieux et ceux de la terre. (Col 1:20)
(25) Il est notre paix: il a abattu le mur de séparation, en sa chair. (Éph 2:14)
(26) Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ. (Gal 3:28)
(27)
Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. (Gal 2:20)


Marcion ‘athâ