samedi 27 avril 2024

Les hauts-lieux d’aisance

Convenons que la situation dans laquelle nous sommes est insoutenable. Comme je le disais dans mon précédent article, le monde est pris en otage par la situation en Terre Sainte. Car oui, cette terre est sainte. Le verset 22.2 peut s’interpréter de deux façons. L’une est négative et enjoint les désobéissants à sacrifier leur jeunesse, l’autre est positive et enjoint ceux qui conservent une vue claire à consacrer leur descendance. Actuellement, la répartition des gens suivant cette interprétation se fait de manière équilibrée, avec une palette totale de nuance dans l’implication. Mais malheureusement, vous savez très bien comment sont les choses. Que ce soit Israël ou un autre pays, ce sont toujours les plus mauvais qui parviennent aux plus hauts postes de pouvoir. C’est ainsi. Il me semble qu’une âme équilibrée n’aspire pas naturellement à acquérir du pouvoir, du moins pas dans un système corrompu. Il y a bien trop de compromis à faire avec le bien pour y parvenir. Mais tout cela n’est pas insoluble. Cette pyramide de pouvoir ne tient en place que parce qu’elle est construite sur du mensonge, le mensonge de l’adversaire. Si demain tout ce mensonge est réduit à néant, cette pyramide de pouvoir laisserait place à une pyramide de piété. La vraie piété bien sur. Pas une piété simulée. Parce qu’il vaut encore mieux placer des corrompus au pouvoir plutôt que d’établir des religieux hypocrites: le mal qui en résulte est moins grand.

Mais si le monde est pris en otage, c’est encore plus vrai des Justes modernes. Imaginez ce que peut ressentir un rabbin de notre temps qui prend connaissance de ces lignes et qui comprend immédiatement qu’il n’a aucune capacité d’afficher son adhésion. En tant que rabbin, il se doit d’adopter une posture à la fois de cohésion vis à vis de son peuple, et surtout, afin de préserver sa vie et celle de sa communauté, se protéger des menaces physiques qui pèse sur ses épaules. Comprenez bien qu’il y a la menace du haut, par les autorités à la solde des méchants, et aussi la menace du bas. La première est un rouleau compresseur car elle utilise l’arsenal judiciaire et législatif. La deuxième est un ennemi sournois car elle peut frapper à tout moment: un ami fidèle et gentil peut se transformer en un tueur sanguinaire sur une parole. Je ne pense pas que cette histoire est encore en ligne, mais je peux témoigner qu’un agneau peut se transformer en bête féroce en quelques secondes. Il est clair qu’il faut craindre pour sa vie et ne se trahir sous aucun prétexte. Il est humiliant de passer pour un illuminé, mais il est clair que l’humiliation est plus facile à encaisser que des coups mortels. Plus facile si vous acceptez cette humiliation au nom du Créateur. Il me semble que cela fait parti de l’humilité. Dans la mesure où je ne peux me mettre à la place des gens, je vais essayer d’exposer la chose de mon point de vue. Je suis bien conscient que dans les lieux de culte où je me rends il y a potentiellement des personnes qui sont connectées avec moi d’une manière ou d’une autre. Nous communions alors. Mais ces personnes sont minoritaires. Ce n’est qu’une supposition dans la mesure où on ne peut que spéculer. Toujours est-il que quelque soit la quantité, ce ne sont pas ces personnes qui sont susceptibles de poser problème mais quelques éléments. Dans une assemblée, il suffit d’une personne qui représente le pouvoir du haut ou une personne du chaos du bas pour constituer une menace réelle. Je ne pense pas avoir à me justifier quant à mon attitude. Plus le temps passe et plus je me fais distant. C’est assez dur à gérer, mais la plupart du temps je suis sous le choc de ma connexion transcendante. Je ne me vois pas vraiment engager une discussion et je ne suis pas forcément en état. Comprenez bien que la menace des hommes est une chose et la menace de l’invisible en est une autre. Croyez-moi que l’invisible, voyant sa fin arriver, met tout en oeuvre pour semer un chaos maximum. Ce n’est pas un hasard si la vague d’attentat en France a été maximum en 2015: il suffit de constater mes avancées dans mon travail de théologie. Plus le temps passe et plus la pression est grande et plus la menace est omniprésente. Alors bien sur la mort n’est pas la fin pour un croyant, mais pour évangéliser il faut être vivant. Rares sont ceux qui ont la capacité de guider depuis leur tombe.

Patience. La patience est le maître-mot. Patience dans la prière. Mais cela ne veut pas signifier l’inaction, bien au contraire. Chacun oeuvre à sa place, selon ses capacités, ses dons. L’oeuvre du Créateur du monde nécessite chacun de nous. Même le plus grand érudit et sage, à un moment donné, aura besoin de l’aide si infime soit-elle d’une personne apparemment plus « petite » que lui. L’épreuve peut parfois aussi se cacher là, dans l’effacement. Cela ne veut pas dire se laisser submerger par la médiocrité par lâcheté. Il faut savoir être ferme mais calme et doux. Tout cela ce n’est pas inné. L’humanité ça s’apprend avec le temps. Aucun livre ne peut vous aider en humanité. Du moins aucun livre ne prétend avoir cette démarche, ni aucune formation. Ce livre là est au ciel les amis.

Il me semble avoir assez parlé de la situation dans laquelle nous sommes et ce site n’est pas un endroit pour papoter. Si j’écris cet article, c’est qu’il a un objectif théologique. Confronté à une problématique, l’utilisation d’un raisonnement par analogie ou par changement d’échelle est efficace. Ici nous utilisons les écritures. Aujourd’hui nous allons raisonner par changement de temporalité. Nous allons comprendre que si nous sommes dans une situation délicate très particulière, certains sont venus avant nous et se sont retrouvés dans une situation équivalente. Dans les Actes des Apôtres, nous avons le point de vue d’une frange des disciples du Messie. Ce n’est pas forcément la plus représentative, ni la plus juste dans la compréhension. Je ne vous apprends rien en la matière. Ce point de vue a le mérite d’exister. Mais nous comprenons bien que nous avons que peu à apprendre de cette tradition. Si nous aspirons à suivre les Justes, il nous faut suivre les Justes. C’est aussi simple que cela, si je puis dire. Comprenez bien que les Justes étaient exactement dans la même situation que nous. Ils devaient se prémunir des sicaires prêts à se servir de leur couteau caché sous leur habit tout en évitant d’être débusqués par les yeux et les oreilles du pouvoir corrompus. Ce n’est pas pour rien si l’Ordre place son oeil partout: il entend imprimer sur les rétines qu’il sait tout. Enfin, ça c’est son ambition. Que peut faire ce maudit oeil face  au Créateur qui lui voit dans les coeurs? Pas grand chose en fait. Mais bon qu’est-ce que vous voulez? Peine perdue de lui expliquer. Alors évidement, nous avons tous bien compris que ce ne sont pas les Justes qui écrivent l’histoire. Pour traverser le temps sur un support scripturaire, il faut faire allégeance au pouvoir corrompu. La tradition orale? Cela peut s’avérer efficace pendant un moment, mais inévitablement une oreille corrompue entendra aussi. La seule solution est de crypter. Vous allez me dire, mais c’est la stratégie du camp d’en face! La contre-révélation se transmet au travers des contes et légendes. Mais il n’y a pas que le mensonge pour cacher la vérité. On peut cacher la vérité dans des histoires vraies et anodines. Si ces histoires ne constituent apparemment pas d’enjeu elles seront transmises et parviendront jusqu’à nous. Dans mes recherches, je suis tombé sur un jeune homme versé dans les écritures. Qu’il soit béni. Je ne vais pas livrer son nom pour le protéger. Il rapporte une histoire du Talmud de Babylone. En voici une traduction compréhensible:

Avoda Zarah 16b -17a

La Guemara relate des incidents impliquant des Sages condamnés par les autorités au pouvoir. Les Sages ont enseigné : Lorsque Rabbi Eliezer fut arrêté et accusé d’hérésie par les autorités, ils le traduisirent devant un tribunal pour qu’il soit jugé. Un certain officier de justice [hégémon] lui dit : Pourquoi un ancien comme vous devrait-il s’engager dans ces affaires frivoles d’hérésie?

Rabbi Eliezer lui dit : Je fais confiance au Juge pour statuer correctement. Cet officier pensait que Rabbi Eliezer parlait de lui ; mais en fait, il a dit cela uniquement en référence à son Père céleste. Rabbi Eliezer voulait dire qu’il acceptait le jugement de Dieu, c’est-à-dire que s’il était accusé, il devait avoir péché envers Dieu d’une manière ou d’une autre. L’officier lui dit : Puisque vous m’avez fait confiance, vous êtes acquitté [dimos] ; vous êtes exonéré.

Lorsque Rabbi Eliezer rentra chez lui, ses étudiants entrèrent pour le consoler d’avoir été accusé d’hérésie, ce qu’il considérait comme un signe de péché, et il n’accepta pas leurs paroles de consolation. Rabbi Akiva lui dit : Mon maître, permettez-moi de dire une chose parmi tout ce que vous m’avez enseigné. Rabbi Eliezer lui dit : Parlez. Rabbi Akiva lui dit : Mon professeur, peut-être qu’une déclaration d’hérésie vous a été présentée et vous en avez tiré du plaisir, et à cause de cela vous en avez été tenu pour responsable par le Ciel. Rabbi Eliezer lui dit : Akiva, vous avez raison, car vous me faites rappeler qu’un jour, je me promenais sur le marché supérieur de Tzippori et j’ai trouvé un homme qui était l’un des étudiants de Jésus le Nazaréen et son nom était Ya’akov de Kefar Sekhanya. Il m’a dit : Il est écrit dans ta Torah : « Tu n’apporteras pas le salaire d’une prostituée, ni le prix d’un chien, dans la maison de l’Éternel ton Dieu » (Deutéronome 23 :19). Qu’est-ce que la halakha: est-il permis de faire payer à une prostituée pour services rendus, des lieux d’aisance pour le grand prêtre dans le temple? Et je ne lui ai rien répondu.

Il m’a dit : Jésus le Nazaréen m’a appris ce qui suit : C’est permis, comme cela ressort du verset:

 

« Car c’est du paiement à une prostituée qu’elle les a rassemblés, et au paiement d’une prostituée ils reviendront » (Michée 1 :7).

 

Puisque les pièces proviennent d’un endroit immonde, qu’elles aillent dans un endroit immonde et qu’elles servent à construire des lieux d’aisance.

Et j’ai pris plaisir à cette déclaration, et à cause de cela, j’ai été arrêté pour hérésie par les autorités, parce que j’ai transgressé ce qui est écrit dans la Torah : « Éloigne-toi d’elle et ne t’approche pas de l’entrée de sa maison » (Proverbes 5:8). « Eloignez-vous d’elle », c’est une référence à l’hérésie ; « et ne t’approche pas de l’entrée de sa maison », c’est une référence à l’autorité dirigeante. La Guemara note : Et il y a ceux qui donnent une interprétation différente : « Éloignez-vous d’elle », c’est une référence à l’hérésie et à l’autorité dirigeante ; « et ne t’approche pas de l’entrée de sa maison », c’est une référence à une prostituée. Et quelle distance faut-il garder avec une prostituée ? Rav Hisda a dit : Quatre coudées.

L’autorité n’est pas nommée, mais il s’agit bien de l’autorité romaine. Il est essentiel de se rappeler que dans le monde antique, religion et politique sont indissociables de manière officielle (à notre époque tout cela est occulte, mais je ne vous apprends rien). Un individu peut donc être condamné pour s’être converti à une foi innovante et non agréée par l’empire. L’affaire frivole d’hérésie est ici clairement l’adhésion messianique. Son arrestation a été évidement causée par une dénonciation. Surement l’un de ses élèves. Et en tant que chef religieux, la sanction serait à la hauteur de la dangerosité qu’il représente.
A première vue, on pourrait se demander ce que cette histoire de halakha peut bien nous apporter. Il s’agit tout de même d’une discussion entre rabbi Eliezer et rabbi Akiva. Rabbi Akiva est l’un des personnages centraux de la deuxième révolte contre les romains. Il a reconnu la légitimité de Bar Kochba pour ensuite se rétracter. Rabbi Eliezer est son maître. La personne qui vient lui parler a été missionnée par le Messie pour lui tenir ces propos. A l’époque, il n’y avait pas internet. Cette personne a joué le rôle de serveur de données. Selon moi, cette discussion a lieu après la destruction du temple. Pas trop longtemps après, car le serviteur a connu le Messie de son vivant. Cette accusation d’hérésie à l’encontre du rabbi cache en réalité le statut du temple. Le temple a été détruit par l’occupant romain et le rabbi accepte qu’il s’agit d’un décret divin. Il peut donc recevoir l’explication émanant du dépositaire de l’autorité divine à ce moment là: le Messie. Car oui, si vous avec suivi mes articles, je démontre, muni de certains indices, que les Justes d’Israël avaient accepté le Messie. Les mots sont forts: le temple détruit est comparé à un lieu d’aisance. Les signes qui attestent du statut de l’édifice sont un chandelier sur la porte du temple et cette fameuse plaque en or qu’ont fait apposer la reine en rouge. « Elle a également fait don d’une plaque d’or sur laquelle était écrit le passage de la  Torah que le grand prêtre doit lire quand une femme soupçonnée d’infidélité a été introduite devant lui. » (Yoma 37b)  Il me semble que c’est assez simple à comprendre. La prostituée aux yeux du Créateur, qui a le statut de reine dans la société judéenne de l’époque, obtient l’autorisation d’apposer une plaque en or à la vue de tous qui la légitime. Le lieu en question ne peut donc qu’être corrompu et maudit.
Yoma 37b nous renseigne sur le passage inscrit. Il semblerait que ce soient les versets 19 et 20 qui sont le coeur de la procédure qui est décrite dans Nombres 5.11-31.

5.19 Le sacrificateur fera jurer la femme, et lui dira: Si aucun homme n’a couché avec toi, et si, étant sous la puissance de ton mari, tu ne t’en es point détournée pour te souiller, ces eaux amères qui apportent la malédiction ne te seront point funestes. 5.20 Mais si, étant sous la puissance de ton mari, tu t’en es détournée et que tu te sois souillée, et si un autre homme que ton mari a couché avec toi, –

Si une femme est accusée, elle doit boire des eaux amères qui ont lavé l’encre  de la mise par écrit de sa déclaration de fidélité. Ainsi, si elle a menti, elle sera frappée de signes physiques dont le prêtre témoignera. Il est envisageable que la procédure ait eu lieu sur la reine. L’accusateur ne pouvait être son mari puisque le roi était déjà mort. Cela devait émaner d’un Juste. Les signes ne sont pas apparus et elle a donc été lavée de ces accusations. Le fait est que la procédure n’est valide qu’à la condition que le temple soit sacré puisque les eaux amères sont obtenues à l’aide du sol du temple. Si le temple est maudit, tout ce que l’on peut y faire n’est que de la magie. Il est donc logique de légitimer quelqu’un qui s’y adonne.  Seul un prophète peut donc trancher sur la légitimité dans l’absolu. C’est donc cette information que le serviteur vient rapporter.

Fort de cette compréhension, nous allons nous pencher sur l’histoire la plus célèbre et la raison de la disgrâce de rabbi Eliezer auprès de ses pairs. Je vais recopier tout simplement le passage écrit dans Wiki:

L’une de ces plus fameuses controverses est relatée dans le traité talmudique Baba Metsia 59b : concernant le moment où un four peut recevoir l’impureté, rabbi Eliezer, sûr de son droit, refuse de plier à l’opinion de la majorité. Selon le Talmud, la discussion fait rage : les murs de la maison d’étude plient, les arbres se penchent, une voix sort du ciel pour lui donner raison. Néanmoins, rabbi Yehoshoua ordonne aux murs de ne pas tomber, et ils ne font que s’affaisser ; il ordonne à l’arbre de se relever, et il se relève à moitié ; il rétorque au Ciel : « Elle (la Torah) n’est plus dans les cieux » (puisque Dieu l’a donnée aux hommes). Pourtant, rabbi Eliezer persiste. En conséquence, il est excommunié, et se retire à Lod, bien que jouissant toujours d’une grande réputation.

Ce n’est pas explicité ici mais le four est devenu impur et selon la Loi il doit être détruit puis reconstruit avec des matériaux nouveaux. Le rabbi Eliezer se dresse seul contre l’avis de tous les rabbins. Ils affirment tous que le four reconstruit avec les morceaux de l’ancien four est pur. Nous comprenons que le four en question est le temple. De ses ruines peut-il être bâti un nouveau temple? Il faut bien entendu comprendre que ce nouveau temple n’est pas fait de main d’homme: pour être sanctifié, il doit être d’une nature totalement différente. Rabbi Eliezer affirme donc ici son adhésion au temple du corps du Messie. Tandis que les autres veulent persévérer à soutenir Israël dans sa forme ancienne avec un culte centralisé. Si l’histoire semble moins crédible du fait des miracles décrits, le fond lui ne peut être mis en doute. A savoir que cette histoire est rapportée pour illustrer l’idée que l’avis des rabbins prend le pas sur la Torah. Que parfois, même si un verset dit une chose, les rabbins vont affirmer qu’il faut y lire le contraire. Malheur à vous si en tant que juif orthodoxe pratiquant vous osez soutenir le contraire et allez dans le sens réel de la Torah. Encore une fois, ce sont les rabbins eux-même qui démontrent leur désobéissance. Avec toutes les conséquences qui en découlent. Si il y a bien un point sur lequel ils devront se repentir, c’est bien celui-là. C’est une question d’orgueil. Sans humilité, pas de Salut. En tous les cas, si nous réfléchissons, nous réalisons que la question était mal formulée: le nouveau four est de nature différente. Mais après réflexion, il m’apparaît que par opposition avec la première histoire, nous soyons ici dans la fabrication d’un récit afin de justifier de la mise à l’écart d’un Juste, le tout codé pour cacher la véritable raison de cette scission. La théorie est ici confortée dans le sens où nous ne pouvons que constater que la deuxième histoire est bien plus populaire que la première. Sur ces bases, il apparaît assez clair que la radicalité d’un seul homme face à tous les autres et qui renforce le poids de la disgrâce n’est que fictive. Soit d’autres rabbins ont pris son parti mais ont préféré céder aux menaces, soit ils ont choisi le silence. Cette légende serait en quelque sorte le « comte-rendu », (l’orthographe est voulue) d’une assemblée extraordinaire des Sages telle qu’elle a été imaginée par exemple dans l’oeuvre de Zeffirelli alors qu’elle ne figure absolument pas dans les évangiles synoptiques. Nous ne pouvons donc pas conclure quant au nombre réel de Sages qui ont accepté. Il se peut que les membres les plus radicaux aient pris le dessus par la menace. Quant au peuple, alors là il faut totalement abandonner l’idée de se faire une idée claire sur le sujet. Le peuple ne sert que de toile de fond.

Bien sur, si vous me suivez régulièrement, vous n’apprenez rien de nouveau du point de vue théologique sur le statut de telle ou telle chose. Les derniers articles sont des articles de synthèse et de verrouillage de la compréhension. Remarquons que je n’annonce pas ce qui va se passer. Je serais bien en peine de le faire. La victoire est au prix que nous devons faire confiance au véritable Stratège.

Je vous souhaite à tous bon courage et que la paix soit sur vous tous.

Notes:

Au marché supérieur de Tzippori : בשוק העליון של ציפורי que l’on pourrait traduire par le marché du Haut-lieu des Oiseaux, c’est à dire la tête de l’Eglise. S’agit-il de Jacques le dirigeant de la communauté dans son grand age?

Citation du Deutéronome: on pourrait argumenter que le récit est inventé du fait de la citation du livre ajouté à la Torah. Statuer sur la légitimité d’un livre ne signifie pas pour autant que tout ce qu’il contient est faux. Il est plus facile d’introduire des mensonges au milieu de vérités. Nous supposons alors que le livre a été composé à partir de la tradition orale prophétique non révélée au Sinaï.

Avoda Zarah

https://www.sefaria.org/Yoma.37b.4?lang=bi

Rabbi Eliezer ben Hourcanos (Hyrcan)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eliezer_ben_Hyrcanos

https://www.stephanpain.com/2023/04/06/cinq-gens-du-doigt/

https://www.stephanpain.com/2023/05/08/la-tour-prends-garde/

https://www.stephanpain.com/2023/03/13/bayt-tur/

https://www.stephanpain.com/2020/01/23/les-mains-entaillees/

https://www.stephanpain.com/2016/08/31/helene-et-les-garcons/

https://www.stephanpain.com/2017/01/31/les-30-deniers/